Quelle est la place de l’alimentation dans la santé ?
Déjà, qu’est-ce la santé ? La santé est défini par l’OMS depuis 1946 comme un état « Un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas uniquement en l’absence de maladie ou d’infirmité ». C’est là qu’intervient la naturopathie : une science, une médecine (reconnue par l’OMS après la médecine chinoise et ayurvédique), un art de vivre qui vise à préserver et à optimiser la santé globale de l’individu, sa qualité de vie, ainsi qu’à permettre à l’organisme de s’auto-régénérer par des moyens naturels (basé sur l’existence d’une énergie vitale à soutenir et entretenir). La naturopathie utilise 10 techniques naturelles de santé issues de la tradition occidentale. Sur ces 10 techniques, 4 vont être primordiales : l’alimentation, la gestion du stress et des émotions, l’activité physique, la respiration. On peut également évoqué les 5 principes d’Hippocrate dont le premier concerne l’alimentation comme base de la santé : bien se nourrir (tant par le solide que le liquide et le gazeux), bien se recharger, bien éliminer, bien se reposer, et maintenir l’harmonie entre le corps, l’esprit et le mental.
Pour faire simple, on peut aussi assimiler la santé au quotidien par le respect des 4 lois de la vie comme l’évoque Irène Grosjean : bien respirer, bien se nourrir, bien se reposer, bien éliminer. Comme les bébés !
Aujourd’hui, on va se focaliser spécifiquement sur l’alimentation et la grossesse. Une période bien particulière qui nécessite de comprendre certaines choses pour accompagner ce merveilleux processus naturel pour soi et son bébé.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à sensibiliser sur le fait que parler de grossesse, ce n’est pas uniquement se centrer sur les 9 mois, c’est parler de préparation à la conception et du post partum aussi. Il est pour moi indispensable de se préparer à la grossesse en amont : une grossesse c’est 9 mois de prépa (à minima 6 mois si on pressé !), 9 mois de grossesse et 9 mois de post partum, soit 27 mois, plus de 2 ans ! Pourquoi se préparer en amont : car en venant au monde, nous n’avons pas une énergie vitale optimale à 100%. Nous héritons du terrain de nos parents et de toute notre lignée ancestrale. Ainsi, nettoyer son terrain avant de concevoir est important pour soi pour vivre une grossesse sereine avec le moins de symptômes possibles, mais c’est aussi faire déjà un merveilleux cadeaux à son bébé en lui offrant un terrain nettoyé, de qualité, lui permettant de développer son potentiel de manière optimale. C’est également un enjeu majeur de société ! aujourd’hui, les enfants naissent de plus en plus faibles en vitalité, de plus en plus d’enfants sont malades petits, avec des pathologies d’adultes (cancers, autismes, allergies fortes croissantes, etc.). Se préparer c’est donc offrir le meilleur à son bébé. On pourrait également parler des problèmes de fertilité de plus en plus récurrents de nos jours, avec des demandes d’accompagnement de plus en plus nombreuses. Le corps est intelligent : s’il considère être trop pollué, il ne voudra pas se reproduire. Cela est aussi lié aussi au fait que la toxémie interne empêche le fonctionnement métabolique normal. Pour toutes ses raisons, je pense qu’il est indispensable de se préparer en amont.
Si vous souhaitez avoir quelques pistes complémentaires, je vous invite à lire cet article sur mon blog : Booster sa fertilité ! – PIMP ME GREEN
Pourquoi faire attention à l’alimentation pendant la grossesse ?
Car le processus de grossesse est un processus, bien que naturel, qui demande une énergie et des ressources de dingue à la maman. Ce n’est pas uniquement la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule : c’est un processus qui fait naître un second individu à partir d’un seul individu, incroyable ! C’est donc un processus acidifiant pour la femme qui va énormément puiser dans ses réserves (elles doit les partager) d’où l’importance d’une alimentation adéquate. Cela lui permettra de ne pas avoir de carences, de fournir ce dont il a besoin au bébé, d’avoir soi-même un bon carburant pour tenir et ainsi de vivre une grossesse sereine, avec le moins de symptômes possibles. Je rappelle que les symptômes du corps sont en fait des signaux du corps qui éliminent (ou essaye d’éliminer des déchets). En effet, pendant la grossesse, le corps se nettoie automatiquement pour tenter de donner le meilleur au bébé en pleine croissance.
En naturopathie, on dit qu’il y a 2 types de déchets majoritaires : les acides (ça chauffe, ça brûle, ça fait mal, ça existe – l’excitation n’est pas synonyme d’énergie vitale !) et les colles (ça colle, type mucus, glaires, catarrhes en tout genre, ça ralentit, ça crée la peur). On a des émonctoires, c’est-à-dire des organes du corps qui permettent d’éliminer ces déchets : les principaux sont les reins, les intestins (associés au foie). Si ces derniers sont surchargés ou fonctionnent mal, les émonctoires secondaires prennent le relais : la peau, toutes les autres muqueuses, les poumons. Si on observe par exemple des symptômes de peau sèche pendant la grossesse, d’eczéma, de vergetures, etc. C’est le symbole que le corps s’acidifie et essaye d’éliminer ces déchets par la peau. Idem pour les mycoses pendant la grossesse, c’est un déséquilibre de la flore intestinale et vaginale. Si un corps est sain et fonctionne correctement, que son terrain est nettoyé et que la grossesse est vécue en lien avec les lois du vivant, la femme n’est pas censée expérimenter des symptômes de grossesse.
Quelle alimentation je recommande pendant la grossesse ?
Comme avant, pendant et après, je vais recommander l’alimentation vivante. J’ai d’ailleurs écrit un livre sur le sujet « Ma bible de la naturopathie spéciale alimentation végétale crue » aux Editions Leducs. Un livre faisant partie des références dans le domaine et qui a d’excellents retours. Si vous souhaitez vous lancer, c’est d’ailleurs le moment avec l’arrivée du printemps ! Vous aurez toutes les infos dans ce livre.
Qu’est-ce que l’alimentation vivante ? Il existe pas mal de variante de l’alimentation vivante à travers le monde :
- « Raw food », pour alimentation vivante et végétale ;
- « Low fat raw vegan », pour une alimentation vivante très faible en lipides (1/2 avocat c’est presque déjà trop !) ;
- « 80/10/10 », alimentation végétale en majorité basé sur les fruits, très faibles en lipides (frugivorisme).
- « Raw Paleo diet », pour une alimentation vivante incluant des produits animaux ;
- « raw till 4 », pour une alimentation vivante et végétale toute la journée jusque 16h
- Instinctothérapie (Guy Claude Burger, auteur de « La guerre du cru ») et alimentation sensorielle (Dominique Guyaux, auteur du livre « L’éloge du cru ») qui intègre la consommation de viande crue contrairement aux variantes précédentes.
Pour moi, l’alimentation vivante, ou vitalisante, c’est une alimentation à majorité végétale, sans cuisson (exclusivement crue) où la température utilisée ne dépasse pas 42°C. Cela ne veut pas dire que les aliments consommés sont froids, au contraire, plus ils sont consommés à une température proche de 37°C, plus la digestion est facilitée. Elle est composée majoritairement de fruits et de légumes (avec une grande proportion de légumes feuilles), de noix, graines, graines germées, fruits gras (avocat, olives, noix de coco…), algues, produits lactofermentés, laits végétaux crus et peu de sucre (exceptés les sucres naturels comme les dattes et autres fruits séchés). C’est une alimentation où l’on écoute son instinct pour répondre aux besoins de son corps, et qui se rapproche donc de l’alimentation sensorielle.
Si vous souhaitez avoir quelques pistes complémentaires, je vous invite à lire cet article sur mon blog : Alimentation sensorielle en pratique : le rôle de l’olfaction – PIMP ME GREEN
Pourquoi plus de végétal et plus de cru ?
Il a scientifiquement été prouvé qu’une alimentation incluant une forte proportion de végétaux, et moins de produits animaux, est bénéfique pour la santé.
L’association de diététique américaine, the American Dietetic Association (ADA), publie un rapport en 2009 qu’elle actualise en 2016 sur l’alimentation végétale (« Plant-based » en anglais) : « elle est adaptée à toutes les étapes du cycle de la vie y compris durant la grossesse, la petite enfance, l’adolescence, l’âge adulte, les séniors et les athlètes. »
En naturopathie, on considère qu’un être humain a besoin de deux sources d’énergie :
- une énergie matérielle (soit les calories en provenance des aliments que nous ingérons, et qui nous apportent les trois macronutriments majeurs que sont les protéines, les glucides et les lipides)
- et une énergie immatérielle, dite énergie vitale, soit toute énergie en provenance de la nature et du vivant. Nous pouvons l’acquérir, entres autres, grâce à l’alimentation vivante, n’ayant pas subi de cuisson. La charge vitalogène des aliments va venir booster notre propre charge vitale ! Plus notre taux vibratoire est haut, plus notre intuition, notre capitale de sympathie, de joie, d’amour, de bienveillance et de gratitude augmente. Plus nous sommes « éveillés ».
Pendant la grossesse, il n’est pas nécessaire de manger 2 x plus mais 2 x MIEUX ! En plus de vivre une meilleure grossesse, cela permet de limiter les risques de dépression post-partum, d’avoir une meilleure récupération post-enfantement et un bon allaitement, tout cela permettant un bébé plus serein, plus calme, avec moins de pathologies infantiles (RGO, etc.).
Quels aliments favoriser pendant la grossesse au travers de l’alimentation vivante ?
- Fruits frais à volonté (sucré et non sucré en fonction des envies) – je suis partisane de l’écoute du corps c’est pour cela que je ne donnerai pas de programme précis ici, car chaque individu est différent (principe de l’individualisme en suivi naturopathique) et que pour un même individu les besoins varient en fonction du jour, des émotions, de l’activité physique, de l’âge, de la période de la vie (bébé, enfant, adolescent, femme enceinte, adulte, sénior). Des fruits frais pour avoir du bon sucre pour soutenir son foie et le pancréas dans cette période. Et non le sucre des fruits ne fait pas grossir et ne donne pas le diabète ! Le glucose et le fructose sont des sucres simples qui nécessitent peu de digestion et rentrent directement dans le processus de glycolyse pour créer de l’énergie cellulaire, et ainsi faire que nos cellules fonctionnent correctement. Quand les cellules s’encrassent, elles cessent de fonctionner correctement, tout le métabolisme se détraque et c’est l’apparition de la maladie. Les fruits frais sont des aliments physiologiques (si cueillis et consommés à maturité, sinon acidifiants). On parle souvent du fer et des protéines pendant la grossesse mais on zappe souvent l’importance des glucides durant la grossesse et les premières semaines de vie du bébé ! De bons sucres simples et de la vitalité en provenance des fruits frais, consommés mûrs. Une alimentation vivante est reconnue pour faciliter le travail, avoir moins de déchirures et de douleurs. Le cerveau a besoin de carbone issu des sucres (glucides) pour se développer, que ce soit dans le ventre de la mère ou au travers du lait maternel. Dr Robert Morse le dit bien « Pour développer le système neurologique et le cerveau d’un bébé, vous DEVEZ avoir une alimentation riche en fruits et en baies. […] Ce sont les bébés qui suivent une alimentation «riche en protéines et en graisses» qui souffrent constamment de coliques, qui sont toujours nerveux sur le plan neurologique, jamais paisibles et silencieux. […] Aujourd’hui, nous avons une quantité massive d’enfants qui meurent de cancers et de maladies dégénératives. Dans les années 90, il n’y a pas si longtemps, je ne voyais même pas ça. Trop de nutrition peut avoir l’effet inverse que pas assez ! » Pendant le travail et en post partum les fruits frais qui nous attirent sont des aliments de choix !
- Verdures et herbes aromatiques
- Jus de légumes (le meilleur des compléments alimentaires)
- Graines germées
- Algues (mer et eau douce) – Wakamé, nori, dulse, spiruline, lithothamne, etc.
- Fruits secs
- Oléagineux (noix de Grenoble, noix du brésil, amande, etc.) et graines (courge, chanvre, chia, etc.)
- Eau de mer (plasma marin) pour la minéralisation
- Pollen frais (de ciste, cerisier, aubépine, châtaigner ronce, etc.)
Bien s’assurer d’une bonne digestion, d’une bonne absorption et assimilation (d’où l’importance d’avoir travailler sur la sphère intestinale en amont).
Il n’y a pas de régime alimentaire précis ! Mais des grands principes à adapter à chacun. Les principes généraux définissent une sorte de cadre, au cœur duquel chacun est libre d’évoluer, en lien avec l’écoute du corps. Un des messages phares ici est d’arrêter de tout mentaliser ! Le corps est plus intelligent que nous le pensons. La surmentalisation de notre société actuelle, accompagnée de stress et d’une concentration d’informations reçues chaque seconde, nous fait produire des acides et nous déminéralise. Ca serait dommage en pleine grossesse ! Il y a donc la théorie et la pratique, écoutez-vous et laissez votre instinct vous guider. Sinon vous risquer de bloquer cet instinct et de faire les mauvais choix pour votre santé. Seul notre corps sait ce dont nous avons besoin !
Donc on ne se flagelle pas si on est pas à 100% de vivant dans l’assiette mais on en inclus petit à petit et on cherche à en avoir en majorité : au moins 60%, dans l’idéal 80% voire 100% si pathologie avérée. Cependant, la grossesse ne nous permet pas faire toujours ce que l’on veut
On dit d’ailleurs en naturopathie, de ne pas faire de grosse détox pour protéger le fœtus : car les déchets de la maman qui remontent en surface et donc dans le sang, passent dans le placenta. Et bien, c’est la même chose si on consomme du cuit avec notamment les molécules de Maillard (le fameux grillé !). C’est d’ailleurs prouvé scientifiquement dans un article intitulé « Toxicité des produits de la réaction de Maillard pour l’embryon » (LEDERER J. – « Cahier de la Nutrition et de la Diététique », 1982, p. 36) comme l’indique Guy Claude Burger dans son livre « La guerre du cru ».
Quels sont mes conseils ?
- On augmente sa part de cru au quotidien, notamment les rations de fruits pendant les repas
- On fait des petits repas plus souvent et plus digestes : la simplicité est le maitre mot. Respect des combinaisons alimentaires
- On limite les produits animaux, les produits laitiers, le gluten. De temps en temps et de la qualité si envie.
- On boit une eau de qualité (avec Quinton et éventuellement hydrolat pour aider à boire si besoin ou soutenir certaines fonctions – plus doux que les HE – géranium rosat et/ou romarin pour le foie, menthe pour le côté tonifiant, fleur d’oranger pour détresser, etc.)
- On favorise les bons corps gras (oméga 3 pour la fluidité des membranes et des tissus)
- On favorise les bonnes protéines: on en a dans tous les aliments, mais les graines germées, les algues, les oléagineux et graines en sont riches.
- On favorise des bons apports en fer, zinc, en vitamines du groupe B, en calcium, en magnésium, en sélénium et en iode.
Les mythes autour de l’alimentation vivante, on en parle ?
❌ Mythe 1 – Une alimentation végétarienne ou végétalienne n’apportent pas suffisamment de protéines
❌ Mythe 2 – Les produits laitiers sont l’unique source de calcium disponible, ils sont indispensables
❌ Mythe 3 – Une alimentation végétarienne ou végétalienne créée des carences en fer et zinc
❌ Mythe 4 – Manger cru, vivant, bio et végétal revient cher
❌ Mythe 5 – Manger cru revient à manger uniquement des carottes et de la salade
Pour en savoir plus : Les mythes autour de l’alimentation végétale crue – PIMP ME GREEN
Quid de l’alimentation vivante et de la toxoplasmose ? et listériose ?
« La toxoplasmose est une infection parasitaire. Elle peut se contracter lors de contact avec un chat porteur du parasite ou en consommant des aliments contaminés (viande mal cuite, fruits et légumes crus mal lavés). Le plus souvent asymptomatique, la toxoplasmose peut être grave chez les personnes immunodéprimées et chez le fœtus en cas de survenue de la maladie lors de la grossesse. » Pour moi, cela dépend de la préparation en amont de la grossesse et du terrain actuel ! Si la femme enceinte a un bon terrain, qu’elle a une bonne flore intestinale et une muqueuse intestinale non poreuse, un bon système immunitaire, il n’y a aucune raison que cette infection se développe. Je rappelle que la maladie est en fait une « crise de guérison » où le corps nous envoie des signaux. La maladie ne se développe que si le terrain le permet. En revanche, restons vigilent et acceptons le contrôle mensuel de la toxoplasme si on est négative.
« La listériose est une infection grave, d’origine alimentaire, due à la bactérie Listeria monocytogenes. Elle entraîne une septicémie ou une infection du système nerveux central. Chez la femme enceinte, elle peut provoquer un avortement, un accouchement prématuré ou une infection néonatale grave. à Il est généralement conseillé d’arrêter de consommer certains aliments les plus fréquemment contaminés, en particulier les : produits de la mer crus ; charcuteries artisanales ; produits laitiers au lait cru. » Au cœur d’une alimentation vivante, on ne consomme pas de produits susceptibles de donner la listériose (charcuteries, produits laitiers (lait, yaourt, fromage), viande crue, etc.). Les produits de la mer peuvent être consommés frais, ramassés le jour même. L’huitre est notamment une excellente source de fer ! On peut donc écouter son instinct et en manger si cela nous appelle. Je rappelle que l’instinct fonctionne face au vivant, pas face à l’éclair au chocolat ou au McDo ! Si jamais, des envies fromage apparaissent, on peut s’en autoriser un peu mais en choisissant de la qualité : du bio, issue plutôt de la boutique bio où la chaine de traçabilité et la charte qualité est respecté (plutôt que le berger en haut de sa montagne qui fait seul son fromage). On choisit du chèvre ou du brebis (pas de vache), et on prend du lait cru. Oui, cela peut paraître contradictoire, mais c’est beaucoup plus digeste grâce aux bonnes bactéries. Un fromage pasteurisé est dénaturé, moins digeste, encrassant et acidifiant.
Quid des compléments alimentaires pendant la grossesse ?
Une bonne alimentation, source de nutriments essentiels, doit être frugale, consommée joyeusement, hypotoxique et d’orientation végétarienne, individuelle, sans associations indigestes, largement crue, la moins raffinée et traitée possible et prise à l’abri du stress. C’est la base pour une bonne assimilation afin d’éviter d’avoir recours à des compléments alimentaires.
Les compléments alimentaires sont une béquille. Si jamais, vous n’avez pas eu le temps de nettoyer votre terrain et de rétablir un équilibre en amont de la grossesse, il se peut que vous ayez besoin de vous complémenter : on privilégiera des formes naturelles et biodisponibles de B9 (méthylfolate), de B12 (méthylcobalamine), de fer (bisglycinate de fer), de magnésium et de zinc (sous forme bisglycinate également). Tout en prenant soin de son foie, de son intestin, d’une alimentation vivante variée. Un complément alimentaire reste un élément extrait de son milieu naturel, venant seul. Or, tout minéraux ou toute vitamine a besoin d’autres éléments pour être bien assimilé. Ils s’entraident 🙂
Quid du diabète ?
Le processus de grossesse induit naturellement une résistance à l’insuline, la production d’hormones « anti-insuline » (par exemple, les hormones placentaires, le cortisol et les hormones de croissance), qui réduisent les effets de l’insuline sur l’organisme. Durant les 2e et 3e trimestres de la grossesse, les besoins en insuline de la femme enceinte sont donc de 2 à 3 fois plus importants qu’en temps normal. Normalement, cette résistance à l’insuline stimule le pancréas à produire davantage d’insuline pour compenser. Cependant, chez certaines femmes, le pancréas ne produit pas ce surplus d’insuline. Chez elles, s’installe alors un taux de sucre trop élevé dans le sang, l’hyperglycémie et donc le diabète gestationnel.
On règle des problèmes de diabète avec des monodiètes de fruits, des jus de légumes, du jeûne notamment. Le vivant simple, frugale, accès alimentation sensorielle plutôt que crusine pleine de gras (oléagineux, huiles) est adéquate. Il existe plein d’articles, et même des documentaires (en anglais) sur le sujet.
Deux articles par exemple avec les conclusions et les références :
- « Higher fruit or green leafy vegetables intake is associated with a significantly reduced risk of type 2 diabetes. » Fruit consumption and risk of type 2 diabetes: results from three prospective longitudinal cohort studies – PubMed (nih.gov)
- « Fruit and vegetable consumption in women of reproductive age have beneficial effects in the prevention of gestational diabetes mellitus (GDM). » Inverse relation between fruit and vegetable intake and the risk of gestational diabetes mellitus – PubMed (nih.gov)
Là encore, la prévalence du diabète gestationnel dépendra du travail de nettoyage et de rééquilibrage qui aura été fait en amont.
Autre effet, cela créé une sensibilité à l’insuline chez le fœtus et un diamètre crânien plus large. Donc pas de sucre, autre que celui des fruits, durant le dernier trimestre !
- High maternal early-pregnancy blood glucose levels are associated with altered fetal growth and increased risk of adverse birth outcomes – PubMed (nih.gov)
- Third-trimester maternal glucose levels from diurnal profiles in nondiabetic pregnancies: correlation with sonographic parameters of fetal growth – PubMed (nih.gov)
- Leptin, fetal growth and insulin resistance in non-diabetic pregnancies – PubMed (nih.gov)
Je suis enceinte de mon premier enfant et au début de ma grossesse, j’ai eu beaucoup de mal à m’alimenter correctement. C’est grâce à cet article de blog que j’ai pu comprendre l’importance de l’alimentation, non seulement pour mon corps de femme enceinte, mais surtout pour mon bébé. J’ai donc appris à mieux manger.
Merci et bravo ! 🙂